Rubriques

mardi 20 juin 2023

Où est notre attention?

 

Ce que nous apprécions le plus dans la vie, ce qui a le plus 

d'importance pour chaqun entre nous, c'est là où notre 

attention va être le plus fixée. 

Nous sacrifierions d'autres choses que nous jugeons moins 

importantes afin de pouvoir garder notre bien le plus précieux; 

notre trésor.

Idéalement ce serait notre famille notre trésor : nos conjoints, 

enfants, parents, frères et sœurs et la famille élargie aussi, ce 

qui est bien sûr comme il se doit.

La vie quotidienne consiste ainsi à travailler, afin d'avoir les 

moyens financiers de vivre ; manger, vivre sous un toit, et de 

prendre soin des besoins de l'autre, et quant au temps libre; 

nous le remplirons avec des occupations qui nous intéressent.

 

Ainsi toute notre attention est toujours et uniquement à 

l'extérieur de nous-mêmes, notre conscience est capturée.

 

Mais y a-t-il également un foyer intérieur de nous?

 

Et même si vous passez toute la journée à faire de bonnes 

actions pour les autres, est-ce suffisant ?

 

"Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans 

un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.

 Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds 

du Seigneur, écoutait sa parole.

Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, 

cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? 

Dis-lui donc de m'aider.

Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites 

pour beaucoup de choses.

Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne 

lui sera point ôtée."

 (Luc 10:38-42)

 

Nous avons tous besoin d'argent pour vivre, mais beaucoup 

de gens ont un intérêt exagéré pour l'argent ; leurs possessions 

sont leurs trésors, ils ne peuvent pas voir au-delà. C'est bien 

dans le monde dans lequel nous vivons que l'argent et les 

possessions sont les trésors ; ce qui est valorisé.

Et cela n'est pas un phénomène moderne, voici ce qu'en dit 

la Bible;

 

"Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la 

rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais 

amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille 

ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.  

Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur."

Matthieu 6 (19-21)

 

Par notre intelligence et par la création elle-même, nous pouvons 

déduire l'existence de Dieu. Il se révèle à ceux qui Le cherchent. 

Et lorsque cela se produit, nous voyons qu'Il est beaucoup plus 

proche que nous n'aurions pu l'imaginer. Et nous voyons qu'Il est 

Omniprésent ; Il est partout, Il est au centre de chaque petite 

particule de Sa Création. 


"Or étant interrogé par les Pharisiens, quand viendrait le Règne 

de Dieu; il répondit, et leur dit : le Règne de Dieu ne viendra point 

avec apparence.  

Et on ne dira point : voici, il est ici; ou voilà, il est là; car voici, 

le Règne de Dieu est au-dedans de vous."

Luc 17:20-21

 

Seulement il faut savoir comment et où Le trouver:


En vivant Les Décalogues et en apprenant à connaître et 

à suivre Le Seigneur Jésus-Christ; Le Fils Unique de Dieu.

 

Vous ne trouverez pas le Seul Vrai Dieu autrement que par 

cette chemin car Il EST le Chemin.


"Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment 

pouvons-nous en savoir le chemin? Jésus lui dit: Je suis le chemin, 

la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me

connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant 

vous le connaissez, et vous l'avez vu.…"

Jean 14, 5-7

 



lundi 19 juin 2023

Éditorial du Carillon de la Chapelle Saint Antoine INSTITUT DU CHRIST ROI Limousine Dimanche 18juin 2023 du Sacré-Coeur



"Tribune de l’abbé Claude Barthe dans L’Homme Nouveau :

Les analyses fort intéressantes de Jean Bernard, collaborateur de La Nef, dans La Croix du 6 juin 2023, « Le pèlerinage de Chartres est devenu le symbole d’un mouvement de fond», s’achèvent sur une manifestation de ce réflexe, à notre avis fâcheux, visant en quelque sorte à circonscrire tout incendie qui risquerait de mettre en péril l’ordre établi, conciliaire en l’espèce.

Il est clair que l’intérêt des médias catholiques officiels et les autres médias, y compris télévisés, pour le succès du récent pèlerinage de Pentecôte à Chartres organisé par ND de Chrétienté, montre une prise de conscience (très tardive) d’une situation depuis longtemps évidente : alors que l’institution ecclésiale, en France spécialement, est exsangue, un ensemble de conservateurs (au sens que Yann Raison du Cleuziou donne à ce terme : catholiques qui conservent et continuent à transmettre), comme la Communauté Saint-Martin, la Communauté de l’Emmanuel, ainsi que le monde traditionnel plus que jamais vivant, progressant, missionnaire et montrant une résistance étonnante.

Ce dernier, bien plus nettement que les autres, s’est constitué et a progressé contre un appareil ecclésiastique qui a tout fait pour le réduire, non seulement dans le domaine de la liturgie anté-conciliaire, mais aussi du catéchisme, des écoles catholiques.

Le succès de Chartres, entre autres, montre que la tentative par Traditionis custodes de reprendre ce qui avait été accordé, et qui avait permis une nouvelle progression de la liturgie, traditionnelle, a échoué. C’est désormais un fait acquis, insiste à juste titre Jean Bernard en appuyant sur ce qui fait mal : « La question n’est donc plus de savoir si et quand la messe traditionnelle sera définitivement remplacée par le missel de 1969. Comme l’ont confirmé avec clarté les résultats du sondage commandé par La Croix relatif aux orientations des jeunes catholiques de France, non seulement la messe traditionnelle ne va pas disparaître mais tout porte à croire qu’elle va continuer à croître, en terme absolu mais surtout en terme relatif, compte tenu de l’attrition progressive d’un certain nombre de paroisses de rite ordinaire. » Et, se mettant en quelque sorte dans la tête de Rome et des évêques, il relève les deux défis de cette vague de fond que le pèlerinage de Chartres symbolise, celui de l’unité des fidèles et celui de la postérité du concile Vatican II en matière liturgique.

Pour l’unité : l’idée force de Traditionis custodes a été, dit-il justement, d’isoler les fidèles traditionnels des paroisses, et ils sont devenus, comme c’est logique, encore plus ingérables puisqu’on se refusait de les gérer. Qui plus est, cette politique a fait encore baisser le nombre d’entrée dans les séminaires diocésains (et, on oublie de le dire, les rentrées du denier du culte) et a provoqué au contraire un recrutement plus important dans toutes les communautés traditionnelles.

Sur quoi notre analyse diffèrede celle du chroniqueur de La Nef : “l’intégration” dans les cadres officiels de la liturgie traditionnelle préparera, au terme sans doute de bien des crises et conflits, une restauration de l’unité perdue, mais pas au bénéfice de la nouvelle ecclésiologie. Reprendre la politique de Summorum Pontificum, forcément sur une plus grande échelle, ce sera, bon gré mal gré, réinstaller la doctrine d’avant avec la liturgie d’avant. D’ailleurs, si le motu proprio Traditionis custodes s’avère être un échec pratique, il partait d’un constat très juste : l’ancienne lex orandi correspond à une ancienne lex credendi, et inversement la nouvelle lex orandi…

De sorte que la conclusion de Jean Bernard qui propose gentiment de réformer un tantinet le missel tridentin (adopter le lectionnaire de Paul VI et faire chanter le Pater par les fidèles) pour que, symboliquement, tout en restant tridentin, il reçoive « les inspirations de Vatican II, de sorte qu’il ne pourrait plus lui être reproché d’ignorer ce dernier concile », escamote le fond du débat ouvert depuis la première expression de non-réception du missel nouveau qu’a été le Bref Examen critique signé par les cardinaux Ottaviani et Bacci : ce missel nouveau contient, au minimum, des omissions ou des édulcorations extrêmement dommageables concernant la doctrine du sacrifice de la messe, de l’adoration de la présence réelle, de la spécificité du sacerdoce hiérarchique.

 

S’il y a donc un missel à réformer – peut-être progressivement par un processus intelligent de « réforme de la réforme » – c’est évidemment le missel nouveau. C’est cela qu’il faut entendre dans le mouvement de fond dont le pèlerinage de Chartres est le symbole. Mais ni du pèlerinage, ni de la liturgie tridentine qui en est la spécificité, il ne faut éteindre l’esprit.

Abbé Claude Barthe +  "

jeudi 8 juin 2023

Dieu seul est Dieu


Où je vis, les gens utilisent souvent l'expression "mais ce n'est 

pas méchant " lorsque je signale quelque chose qui n'est pas 

correct et qui doit être rectifié.  

C'est vrai aussi que les gens sont très gentils.

Cependant il ne s'agit ni de malveillance ni de gentillesse, il 

s'agit de faits = vérité

De faire des suppositions sur les gens et les choses, et les 

transformer en "faits", n'est pas une bonne idée.

 

Qu'il s'agisse de l'administration, où nous savons à quel point 

nous devons être précis, parce qu'il y a des conséquences, ou 

qu'il s'agisse d'autre chose, c'est de la plus haute importance 

s'en tenir aux faits et non à la fiction.

 

Il y a des gens qui croient "qu'il n'y a qu'un seul dieu", et que 

les musulmans, les bouddhistes, les païens, etc. ont tous le même 

dieu, ce qui est illogique, car si c'était le même dieu, il n'y 

aurait jamais eu de religions différentes. 

Et ce n'est pas "méchant" de le dire!

Il n'est pas "méchant" de souligner que le but de religion est

de se réconcilier avec Notre Créateur ; Dieu, et qu'il n'est pas 

raisonnable que toutes les manières différentes puissent le obtenir. 

Et cela ne veut pas dire que je pense que les musulmans, les 

bouddhistes et les païens sont méchants !!! 


La religion catholique est codée, elle est précise, elle n'est pas 

"à la carte", subjective, relative, ouverte aux préférences ou 

modifications et interprétations personnelles. Ses enseignements 

et dogmes ne correspondent pas aux autres religions. 

Le christianisme est entièrement basé sur la personne de 

Jésus-Christ; Vrai Dieu et Vrai Homme; il y a des enseignements, 

des commandements et des dogmes à suivre pour ceux qui 

choisissent de le faire.

L'islam est un programme politique et mondain, le bouddhisme 

est un programme interne, le paganisme est mondain et idolâtre;

ils vénèrent la création au lieu du Créateur.

Cela ne veut pas dire que je pense que les musulmans et les 

bouddhistes sont méchants, ce qui sera ridicule et faux, même les 

athées sont généralement gentils. 

Il s'agit de ce qui est quoi; on ne peut pas tout mélanger et dire que 

c'est la même chose.

En disant ceci ne signifie pas non plus que moi je suis méchante. 

 

Le fait est que la doctrine catholique, 

(en dehors des paroisses restées dans la Tradition), n'est plus 

enseignée depuis de nombreuses décennies, et c'est pourquoi les gens 

ne la connaissent pas. Elle est inconnu, car elle n'a pas été transmise.

mercredi 7 juin 2023

Les péchés

 

Les péchés sont des attitudes ou des actes qui nous empechent 

de vivre de la présence de Dieu.

La colère est un péché si elle n'est pas contrôlée. Bien sûr, la 

colère surgit d'elle-même chez une personne et peut être une 

réaction justifiée et même raisonnable. Mais ce n'est pas cela 

qui est considéré comme un péché.

On peut penser aux gens qu'on juge agressif, leurs explosions 

verbales agressives sont exagérées, déraisonnables, violentes 

et blessent les personnes qu'elles visent.

La colère a une violence en elle ; une énergie forte, et il faut 

la gérer, la traiter.

En raison de sa forte puissance, qui peut être très destructrice,

sans conrôle, une forte énergie refoulée dans le subconscient 

peut également entraîner des problèmes psychiatriques. 

Si elle reste en interne, elle perturbe l'équilibre du 

fonctionnement normal.

 

Puis nous avons une autre grosse pierre d'achoppement; la peur.

 A part de la ("peur" = souci), de ne pas offenser Dieu, 

toutes les autres peurs révèlent un manque de confiance en Dieu, 

qui est une offense contre Lui, car Il ne peut pas aider une personne 

qui ne Lui fait pas confiance. Dieu ne peut aider qu'en proportion de 

la confiance que la personne a en Lui. 

Ce type de peur à tous ses niveaux ; d'une faible anxiété à une 

inquiétude constante, dans la mesure où elle est débilitante et 

entrave la vie de Dieu.

Alors se déclarer catholique pratiquant mais en même temps 

être dépendant des anxiolytiques est une contradiction. Cela 

ne signifie bien sûr pas que nous condamnons ou jugeons 

quelqu'un qui en souffre, nous le signalons seulement. Parce 

que tout ce qui nous empêche de vivre la vie de Dieu en nous; 

blocages ; les péchés, peuvent être guéris par Dieu, si nous le 

voulons vraiment ; par le Sacrement de Réconciliation et le 

Sacrement de l'Onction des malades.

 

Tous les péchés apparaissent dans notre monde comme des

comportements normaux, ils font partie intégrante de ce que 

nous appelons la nature humaine, mais cependant, il s'agit 

après la chute de l'homme de la grâce de Dieu.

 

Toutefois le péché le plus grave, le plus profond et le plus répandu 

de l'homme est l'orgueil

L'orgueil empêche les gens de demander pardon lorsqu'ils ont fait 

quelque chose de mal, il les empêche même de se l'admettre. 

Au lieu de cela, ils pourraient utiliser la colère pour attaquer la 

partie lésée.

Ils ont peut-être peur qu'en admettant leurs fautes ils soient  

humiliés, mais se sentir humilié est le meilleur antidote à l'orgueil, 

en fait c'est le meilleur et le plus efficace moyen de s'en débarrasser. 

En effectuant  la pratique spirituelle d'aller à la Confession, où je 

révèle mes péchés au prêtre, je le fais en toute confiance, parce que 

j'ai confiance en Dieu, mais c'est humiliant, j'ai honte

Néanmoins je abandonne la peur de l'humiliation. Plus tard, je 

ressens une joie profonde, parce que dans le confessionnal je 

rencontre l'amour et le pardon. Tout cela ne peut jamais être 

expliqué aux personnes qui n'utilisent pas ce 

Sacrement elles-mêmes, mais cela guérit littéralement nos âmes 

et avec une utilisation régulière au fil du temps ; c'est la voie 

pour des problèmes de santé mentale ou problèmes psychiatriques, 

car ce ne sont certainement pas les médicaments pharmaceutiques 

qui leur sont prescrits qui vont les aider à guérir.