Rubriques

mercredi 15 mars 2023

Le pain de la Vie


 

Le pain est un aliment de base; comme nous prions dans le Notre Père; 

"Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour"

Le pain que nous mangeons à la maison est fait de farine et de levain.

Le pain Eucharistique est fait de farine et d'eau, sans levain;

Il est Le Pain de la Vie, Le Pain Vivant.

Quiconque cherche vraiment Dieu le trouvera. C'est une Personne Vivante; 

Jésus Christ; vrai Dieu et vrai Homme. 

Jésus déclara qu'Il était le Pain de Vie, et que quiconque mangerait sa chair et 

boirait son sang aurait la vie éternelle avec Lui, par Lui et en Lui.

Alors que symbolise la levure ? 

Puisqu'il s'agit d'un produit chimique qui fait gonfler la pâte,  c'est facile de 

penser que c'est de l'orgueil, parce que l'orgueil est le plus grave de tous les 

péchés capitaux, il nous éloigne de qui nous sommes dans notre nature la plus 

profonde et la plus basique ; sans être gonflé par notre propre importance, 

sans l'inflation de notre ego, nous devenons plus "plats".

Mais il y a aussi tous les autres péchés et faiblesses humaines que nous 

avons, même nos pensées sont tordues. 

L'homme est fait à l'image de Dieu, Jésus était un homme et il est encore 

aujourd'hui Dieu Vivant, réellement Vivant dans l'Eucharistie après 

la transsubstantiation. C'est la substance qui change, seule l'apparence du 

pain reste. 

Nous mangeons Le Dieu Vivant qui nous a créés ainsi que toute la création.


mardi 7 février 2023

Tout ce qu'on ne souhaite pas

 

 Lorsque nous ressentons une résistance, une réticence à faire quelque chose, 

c'est notre volonté, notre égoïsme, notre dégoût de quitter notre monde douillet 

et confortable qui nous empêche d'agir.

En une fraction de seconde nous avons trouvé de bonnes raisons qui confirment 

notre choix, toutes saines et logiques.

C'est une voie mentale sur laquelle nous sommes branchés que nous suivons, et nos 

choix créent notre réalité subjective.

La nature humaine déteste la douleur, toutes sortes de souffrance, elle en a peur et la 

fuira, la soignera, la supprimera, elle ne l'acceptera pas.

Cependant, Jésus nous a dit de prendre notre croix et de Le suivre ; de faire comme Lui.

En plus de la douleur atroce physique de la crucifixion jusqu'à la mort que Jésus a subi, 

Il a également souffert d'agonie mentale, émotionnelle et psychologique. 

Il y est entré de son plein gré, c'est Lui-même qui l'avait prévu. 

Parce que le Fils est Un avec le Père.

Lorsque nous relâchons notre emprise sur la façon dont nous voulons que les choses 

soient, comment elles devraient, à notre avis être, quelque chose d'autre se produit.

Nous avons de puissants mécanismes de défense qui fonctionnent en nous, qui 

cherchent à tout prix d'empêcher la souffrance.  Mais être prêt à suivre cette Voie, 

qui révèle la Vérité, nous libérera et nous conduira à la Vie.

"Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui 

mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là" 

Matthieu 7:13

C'est pourquoi le Sacrement de la Confession est si important, parce que ce que 

nous pourrions trouver dans nos cœurs, en y regardant avec des yeux ouverts et 

honnêtes des choses qu'il faut avouer, qu'il faut dire à voix haute, pour sortir, 

et recevoir le pardon et la guérison. Ce pardon vient de Dieu lui-même, 

il passe par le prêtre qui l'administre. 

"Puis Jésus appela de nouveau la foule et lui dit : Ecoutez-moi tous, et 

comprenez-moi bien:  Rien de ce qui vient du dehors et qui pénètre dans 

l’homme ne peut le rendre impur. 

C’est, au contraire, ce qui sort de l’homme qui le rend impur !  Si quelqu’un 

a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

Lorsque Jésus, laissant la foule, fut rentré à la maison, ses disciples lui 

demandèrent de leur expliquer le sens de cette image.

Il leur répondit : Ainsi, vous non plus, vous ne comprenez pas ? 

Ne saisissez-vous pas ce que je veux dire? De tout ce qui vient du dehors et 

pénètre dans l’homme, rien ne peut le rendre impur. Tout cela, en effet, ne va 

pas dans son cœur mais dans son ventre, et est évacué par les voies naturelles. 

– Il déclarait par là même que tous les aliments sont purs. –  

Et il ajouta : Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est 

du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises, 

l’immoralité, le vol, le meurtre, les adultères, l’envie, la méchanceté, la tromperie, 

le vice, la jalousie, le blasphème, l’orgueil, et toutes sortes de comportements 

insensés. Tout ce mal sort du dedans et rend l’homme impur."

Marc 7:14-23

 

Avec la même mesure de sincérité que la personne regarde dans son cœur pour 

faire ressortir ce qui n'est pas bon, du même degré elle sera véritablement et 

efficacement guérie, une guérison qu'aucun psychologue ne peut atteindre.

 

Par exemple; la colère est un péché mortel.

C'est une énergie terrible, un poids que beaucoup de gens portent en eux toute 

leur vie. 

La colère peut provenir d'une injustice que nous avons vécue à un moment 

donné de notre vie. 

Peu importe si nous pouvons expliquer et justifier la colère, la colère reste un 

élément mortel et empeche une relation avec Dieu. 

Le non-pardon et l'amertume sont aussi toxiques, et peu importe combien nous 

avons de bonnes raisons de garder ces sentiments, c'est nous-mêmes qui en 

souffrons, nous en sommes les victimes, les captifs. 

C'est littéralement mortel; il tue nos âmes et 

personnellement je crois que cela aussi peut mener au cancer.

En nous abandonnant aux réalités telles qu'elles se présentent à nous à tout 

moment, aussi douloureuses soient-elles et aussi peu que nous ayons envie de 

les accepter, de le faire quand même, nous pouvons devenir participants à la vie 

divine de Dieu. 

Parce qu'Il nous a montré, par Sa Croix, qu'elle conduit à la Résurrection avec 

Lui, Par Lui et En Lui. La Croix est nécessaire.

Nous ne créons pas nos croix, elles se présentent à tout le monde à un moment 

ou à un autre. Si nous le saisissons, nous pouvons entrer par la porte étroite

qui mène à la Vie Éternelle.

C'est aussi la raison pour laquelle il y a le célibat pour les prêtres et pour 

toutes les personnes non mariées, aussi l'interdiction du divorce du mariage, 

ils sont essentielles dans l'Église Catholique.

lundi 30 janvier 2023

La transmission de la foi Catholique

 

Ceux qui ont eu la chance d'avoir des parents ou bien des grands-parents 

fidèles à la foi catholique, auraient dans la plupart des cas été assurés 

d'une bonne éducation catholique. 

Celle-ci est encore disponible aujourd'hui, malgré les assauts ouverts et 

encore le plus dangereux ; le flou progressif de celui-ci, et la confusion et 

l'ignorance qui ont suivi.

Dans l'église aujourd'hui il y a des gens occupés par la politique, que ce 

soit l'œcuménisme, l'écologie, l'inclusivité lgbt, le mondialisme, 

la propagande de guerre, la politique d'immigration, etc, et même le déploiement 

de l'injection covid.

Cependant, la seule raison d'être de l'église, son seul objet, c'est  

le salut des âmes

Il n'y a rien d'autre à l'ordre du jour de l'Eglise. 

Ajouter tous ces éléments mondains et les intégrer à son occupation, 

détourne l'attention de son véritable objectif.


Les gens pourraient prétendre que ces choses sont importantes et font 
également partie du plan de Dieu pour l'humanité, mais les enseignements de l'Église sont exigeants, c'est une route spirituelle et divine, pour mettre en pratique au quotidienne, dans la famille, au travail, avec les gens qui nous entourent. 

Une autre chose qui détourne l'attention de l'adoration de Dieu, c'est d'être 

approché par des dirigeants "bien intentionnés", des gens qui veulent vous 

accueillir dans "leur" église, pour vous faire sentir les bienvenus, y compris 

parfois le prêtre lui-même.

L'orientation est erronée et combien de fois les gens s'éloignent-ils de la 

religion catholique parce qu'ils l'identifient à des personnes qui étaient 

considérées comme ses "agents" ; religieuses et prêtres parfois cruels.  

Ils n'ont jamais appris les principes de base de la Foi ; ils n'ont pas appris 

à distinguer et à discerner ce qui est dans l'homme et ce qui est de Dieu. 

Et comment pourraient-ils ? Si quelque chose 

n'a pas été enseigné, ça reste une information cachée.

C'est un malentendu, et c'est aussi arrogant ; nous sommes là pour être 

près de Dieu, pour adorer Dieu, pour profiter des Sacrements nécessaires 

pour que cela se produise. 

Nous ne sommes pas là pour nous faire des amis, bien que cela puisse 

arriver naturellement.

Les évêques sont responsables de la transmission de la foi. 

Aujourd'hui beaucoup entres eux échouent en cela; récemment, ici où je 

me trouve, ils ont invité les fidèles à venir à la mosquée locale pour des 

discussions. 

Avec quoi en tête ? Qu'est-ce qu'ils espèrent accomplir?

S'ils enseignaient plutôt la foi à chaque enfant et adulte qui voulait 

l'apprendre, les catholiques attireraient d'eux-mêmes les protestants, 

les musulmans, les hindous et toutes les autres fausses religions à se 

convertir et à revenir à la seule vraie religion; 

la doctrine non diluée de l'Église Catholique. Elle qui ne s'adapte pas 

au monde, elle est en opposition directe avec lui. Nous vivons dans 

le monde, les pieds solidement ancrés au sol, mais nous ne sommes 

pas du monde. 

Nous sommes enfants de Dieu; nous avons deux natures; une selon la 

nature et la biologie, et une nature divine, surnaturelle ; de Dieu. 

Comme le dit la citation attribuée à saint Jean Chrysostome : 

"Le chemin de l'enfer est pavé des ossements des prêtres et des moines, 

et les crânes des évêques sont les lampadaires qui éclairent le chemin"

La doctrine catholique, lorsqu'elle est mise en œuvre, conduit à la 

révélation de Dieu; le trésor caché dans le champ.

Pouvez-vous imaginer être le responsable de le cacher? 

"Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, 

il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, 

et qu'on le jetât au fond de la mer."     Matthieu 18:6

mercredi 18 janvier 2023

Manifester la Présence de Dieu


L'une des raisons pour lesquelles la position de l'Église catholique a diminué 

dans le monde occidental est liée à la décision d'abolir l'obligation des prêtres 

et des religieux de porter leur habit religieux. Les vêtements religieux devaient 

montrer au monde qu'ils avaient consacré toute leurs vies à Dieu. 

C'était le signe extérieur d'une réalité intérieure ; une manifestation physique 

d'une vie spirituelle. 

Mais en supprimant cela, il a donné à beaucoup d'entre eux un faux sentiment 

de liberté, un sentiment d'appartenance au monde, puisqu'il n'y avait plus de 

signes extérieurs qui les différenciaient des autres. 

Ils se sont fondus dans le monde. 

C'est ce que nous savons qui est arrivé à l'Église depuis Vatican II, l'Église 

se transforme de plus en plus en une institution mondaine. 

Mais la vérité est que l'Église Catholique est une Église surnaturelle de 

réalité métaphysique.

Mais ce changement a ouvert la voie à « l'œuvre de l'œcuménisme », 

autre dérive inutile et politique qui n'a rien à voir avec le Corps Mystique 

du Christ. 

Le Christ n'est pas venu faire la politique ou apporter la paix au monde; 

Il est venu dire la vérité. 

Il EST la Vérité.

Ce n'est pas aux Catholiques de faire la paix avec les protestants. 

De cette collaboration; prétendre que nous sommes tous pareils, et 

négliger les différences, afin d'être "gentil", a pour conséquence 

qu'aujourd'hui une majorité des Catholiques ne croient pas en la 

Présence Réelle de l'Eucharistie; le Corps et le Sang Vivant 

de notre Seigneur Jésus Christ. C'est à cause de leur longue et étroite 

association avec les protestants, eux qu'ils croient que ce n'est qu'un 

symbole.

Tout comme lorsque nous étions enfants, nous avons été avertis de 

rester à l'écart des autres enfants qui pourraient avoir une mauvaise 

influence sur nous; c'est la même situation.

Il y a quelques années, j'ai croisé un prêtre Catholique sur les lieux 

d'une panne de voiture où j'étais présente. Il s'est arrêté pour nous aider. 

Je savais qu'il était prêtre parce que je le reconnaissais, il avait été prêtre 

dans une paroisse où j'habitais.  Il était en effet très serviable, il n'aurait 

pas pu être mieux. Je lui ai dit que je le reconnaissais et savais qu'il était 

prêtre, et je lui ai demandé pourquoi il ne portait pas le col romain, il m'a

repondu qu'il ne voulait pas que les gens sachent qu'il était prêtre. 

J'ai trouvé ça vraiment triste.

Nous aussi, nous devons rendre Dieu visible.

On fait ça en faisant le signe de croix en passant devant une église,  

on fait ça en s'agenouillant devant le tabernacle dans une église où peut-être 

que les autres sont des touristes venus admirer l'architecture, pareillement en 

priant le Chapelet en marchant dehors, on fait ça en portant des médailles et 

des croix. Les signes visibles.

samedi 26 novembre 2022

Le Royaume de Dieu n'est pas de ce monde

 

 Les enseignements de l'Église Catholique ne peuvent être modifiés,
«mis à jour » ou adaptés au monde. 

C'est bien sûr ce qui se passe dans l'Église depuis longtemps,
et qui est la cause du manque de clarté, voire du manque de connaissance
parmi les fidèles.
On connaît tous l'expression : « donnez le petit doigt et ils prennent toute 
la main », ce qui signifie que si on commence à céder aux supplications 
et aux revendications, c'est généralement sur une pente glissante à partir de là.
 
L'Église n'est aujourd'hui dans de nombreuses paroisses qu'un établissement 
politique et humanitaire, une communauté, un outil et un porte-parole du 
gouvernement. En France, à la campagne en tout cas, on met beaucoup 
l'accent sur la « communauté » des chrétiens dans l'Église. Ils ne disent 
même pas "Catholiques", ils disent "chrétiens", parce que beaucoup ne 
connaissent pas la différence entre la foi Catholique et les autres églises 
chrétiennes. (Et peut-être espèrent-ils que s'ils n'en parlent pas, que cela 
aidera le "travail" œcuménique, en rendant les lignes floues et vagues ?)
 
Mais cette importance sur la "communauté" est déjà un éloignement de 
l'essentiel qui doit toujours être Jésus-Christ. C'est déjà de la politique; 
en démarrant de l'extérieur ; le monde, au lieu de garder le focus là où il 
doit être ; à l'intérieur de chacun de nous. 
Je connais des gens à qui on a demandé d'être membres de conseils 
paroissiaux et pour les convaincre, on leur a dit : 
"C'est une belle façon de se faire des amis!"
C'est un peu comme attirer des enfants avec des bonbons pour les amener 
à faire quelque chose. La mise au point est mauvaise.
En plus ces communautés sont en proie à la calomnie, aux commérages, 
à la médisance et à la jalousie.

Le rôle de l'Église est de sauver des âmes. Pour cela, nous avons besoin 
des Sacrements, et nous avons besoin des enseignements vrais et complets 
de l'Église. Nous en avons constamment besoin, pour nous en souvenir; 
la répétition est nécessaire car la plupart d'entre nous sont impliqués dans 
le monde.
 
L'essentiel est que ce dont il s'agit est spirituel et surnaturel, 
ce n'est pas "de ce monde".

Alors quand on va à la Messe, ça devrait être ça et rien d'autre.
 
Toutefois cela ne signifie pas que les Catholiques sont irréalistes ou que 
nous ne nous soucions pas des affaires de ce monde ou de nos devoirs et 
obligations terrestres.
 
Le problème c'est que quand  le drapeau ukrainien est drapé autour de Jésus 
sur la Croix à l'intérieur des églises, quand il y a des homélies sur le Covid-19, 
le vaccin, l'immigration, l'environnement, quand  il y a même des prêtres qui 
bénissent les "mariages" homosexuels, l'Église est dévenue une organisation 
mondaine et elle a laissé le Christ de côté.

Je me demande combien de catholiques se souviennent par exemple que la 
gourmandise est un péché mortel ?
Parce que c'est un obstacle au développement spirituel et à la sanctification, 
tout comme les autres péchés capitaux que sont l'orgueil, la cupidité, la luxure, 
l'envie, la colère et la paresse.  
Combien de catholiques comprennent ou appliquent la vérité spirituelle de 
l'enseignement de la Croix ?

lundi 14 novembre 2022

Editorial de Philippe Maxence sur hommenouveau.fr

 



 

https://renaissancecatholique.fr/blog/episcopat-a-la-hauteur/


 

Jean-Pierre Maugendre, sur le site renaissancecatholique.fr

  https://renaissancecatholique.fr/blog/episcopat-a-la-hauteur/

 


 

Il s’agit désormais d’une routine : la réunion plénière du mois de novembre de la Conférence des Evêques de France est devenue le lieu privilégié de révélations fracassantes sur les abus sexuels commis par des membres du clergé, suivie des désormais rituelles et incontournables, demandes de pardon.

En 2021, le rapport Sauvé pointait la « responsabilité institutionnelle de l’Eglise » dans des faits sordides d’abus sexuels, occultés pendant des décennies, commis par des membres du clergé sur des mineurs

En 2022, ce sont des évêques, dont un cardinal, qui sont mis en cause pour des “comportements inappropriés“ dont on ignore cependant, pour certains, le degré précis de gravité.  Ils seraient onze prélats dans ce cas. Leurs noms étant inconnus du grand public la suspicion est ainsi jetée sur l’ensemble du corps épiscopal. Et chacun de s’interroger : mon évêque fait-il partie du lot de ces tristes sires ?

Une repentance très incomplète

La machine à repentance s’est enclenchée. Mgr de Moulins-Beaufort, Président de la CEF, dans un texte émouvant, a demandé pardon aux enfants victimes de ce qu’il faut bien appeler des monstres abusant de leur autorité sacerdotale ou épiscopale. D’où vient cependant ce goût d’inachevé, d’incomplétude ?  De ce qui n’a pas été dit et qui concerne, tout simplement, Dieu. Ces turpitudes sexuelles sont aussi, et peut-être d’abord, une atteinte gravissime à l’amour de Dieu, une offense infinie à sa justice. Ces hommes que Dieu a choisis, ces mains que, par l’onction sainte, Il a consacrées pour bénir et pardonner sont devenus les instruments du péché. Abominable sacrilège ! Et sans doute l’un des plus graves des péchés, celui qui souille l’innocence de l’enfance. Celui dont les auteurs méritent d’être jetés à la mer avec une meule au cou (Lc XVII, 2). La disproportion entre cette sentence évangélique et la séance de repentance collective, un genou en terre devant la basilique de Notre-Dame de Lourdes a quelque chose de surréaliste. « Voyez comme je suis humble ! » Le cri des enfants souillés demande justice, l’honneur de Dieu bafoué exige réparation. La prédiction de la Sainte Vierge à La Salette, en 1878, s’avère plus que jamais d’actualité :

« Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté ».

La ligne de défense esquissée par le cardinal André Vingt-Trois, ancien archevêque de Paris : « Ce n’est pas pire que sous les Borgia » laisse pantois. Il y a quelque chose de profondément pathétique à entendre un cardinal, 60 ans après l’ouverture du Concile qui devait amorcer « l’authentique renouveau de l’Eglise » se réjouir de ce que « la situation n’est pas pire que sous les Borgia ». Tout ça pour ça a -t-on envie de dire.  Avoir détruit de fond en comble un édifice bi-millénaire, rejeté un héritage prestigieux, sauvagement persécuté ceux qui restaient attachés à ce patrimoine et à la tradition apostolique pour aboutir à ce constat minimaliste : « Ce n’est pas pire que sous les Borgia ». On croit rêver !

Enfin, depuis 25 ans, le pape et les évêques nous ont abreuvés de repentances. Ils demandaient publiquement pardon pour les fautes qu’auraient commises leurs anciens : les croisades, l’inquisition, la colonisation, l’antisémitisme, etc. Chacun était appelé à célébrer et louer les modèles d’humilité et de vertu qu’avait suscités le « renouveau conciliaire ». Une nouvelle race de prélats et de prêtres s’était, enfin, levée. Penchée sur la misère des pauvres et de la terre, loin des ors des palais où réside le pouvoir, libérée de toute compromission constantinienne avec les puissants du jour. Las ! Ils n’ont pas vu ce qui crevait les yeux. Que la perte du sens du péché, le relâchement des mesures prudentielles, l’abandon des pratiques pénitentielles, l’exaltation de l’épanouissement personnel et du plaisir au détriment de l’amour de la pénitence et de la croix, à la suite de Jésus crucifié, tout cela mènerait inéluctablement aux pires errements. Ils ont dénoncé la paille qui était, prétendument, dans l’œil de leurs anciens, ignorant la poutre qui était dans le leur.

Le prêtre est un pécheur

Dans la liturgie romaine traditionnelle, avant d’offrir le saint Sacrifice le prêtre confesse, publiquement, devant toute l’assemblée qu’il est pécheur. C’est la récitation du Confiteor que le prêtre prononce seul. Le peuple implore ensuite pour lui la miséricorde divine : « Que le Dieu Tout-Puissant vous fasse miséricorde, qu’il vous pardonne vos péchés et vous conduise à la vie éternelle ». La liturgie réformée a supprimé cet aveu public et personnel de la condition de pécheur du prêtre dans une prière commune avec les fidèles. Lourde erreur pédagogique à en juger par les résultats !

De repentances continues en pardons répétés le peu d’autorité qu’il restait aux évêques de France est en train de fondre comme neige au soleil. Comme le rappelait Jacques Chirac, le rôle du chef est de « cheffer ». Le chef qui passe sa vie à demander pardon pour ce qu’il a fait ou n’a pas fait n’est pas crédible. Il n’est, tout simplement, pas à la hauteur de sa mission. Dépourvu de l’auctoritas qui est l’autorité qu’il rayonne car les personnes dont il est responsable sont convaincues qu’il prend les bonnes décisions pour le bien commun, il ne peut plus s’appuyer que sur la potestas c’est-à-dire le pouvoir coercitif que lui donne sa position dans l’appareil du pouvoir.

 Alors que, face aux horreurs qui souillent le visage de l’épouse du Christ, les laïcs et les prêtres qui essayent de rester fidèles aux promesses de leur baptême et aux exigences de l’Evangile aspirent à une réforme intellectuelle et morale qui remettrait Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, au centre de la vie de l’Eglise, le synode sur la synodalité poursuit son chemin mortifère et, nonobstant les propos rassurants de Mgr Aillet à Lourdes, la persécution contre les fidèles attachés à la Tradition de l’Eglise se poursuit. Comme le disait Mgr Crépy, évêque de Versailles, sur ce point il faut « être ferme ». Pour le reste…  Le paradoxe est que les abus de pouvoir se multiplient alors que l’exercice de la véritable autorité, qui fait grandir ceux qui y sont soumis, tend à disparaître.

Le peuple abandonné continue de demander le pain de vie, la foi et les sacrements, à ses pasteurs, qui, en réponse, trop souvent, lui jettent des pierres. Cette demande il la fait aux hommes, aux anges et à Dieu. Dans l’espérance surnaturelle et la charité militante de ceux qui savent, de science certaine, qu’on ne peut se tromper en restant fidèle à 2 000 ans d’Eglise. Priant le ciel de ne pas devoir reprendre à son compte le constat de Jean Madiran en conclusion de L’hérésie du XXème siècle, s’adressant aux évêques de France : « Vous êtes des misérables ».

Jean-Pierre Maugendre

 


mardi 1 novembre 2022

La Trinité

 

 


 

Ce qui anime notre corps ; tout notre être, c'est notre âme ; notre esprit. 

Nos pensées, nos paroles, nos actions ; tout vient de notre esprit. 

Notre esprit, c'est nous, c'est la personne que chacun de nous est.

 

Au milieu des contraintes extérieures, on peut vivre dans la joie profonde, 

dans la liberté intérieure, la vraie liberté, on peut « aller au-delà de ce monde», 

car le Royaume de Dieu n'est pas de ce monde.

 

La volonté et la capacité de choisir, doivent être sans pression ni 

manipulations. 

Un bon exemple est un prêtre; si sa décision de devenir prêtre a été 

fortement influencée par les ambitions de sa mère, par example, 

pour qu'il le devienne, et qu'il n'est pas conscient de cette influence, 

alors ce n'est pas une décision vraiment libre, et cela n'augure rien 

de bon pour l'avenir. 

La décision de suivre Jésus et non le monde doit venir du vrai désir 

du coeur.

Celui qui cherche trouvera, parce qu'il est prêt à céder à sa propre 

résistance intérieure pour s'unir à Jésus.

 

 L »Anima Christi », prière de saint Ignace de Loyola

« Âme de Jésus-Christ, sanctifiez-moi.
Corps de Jésus-Christ, sauvez-moi.
Sang de Jésus-Christ, enivrez-moi.
Eau du côté de Jésus-Christ, lavez-moi.
Passion de Jésus-Christ, fortifiez-moi.
O bon Jésus, exaucez-moi.
Cachez-moi dans vos plaies.
Ne permettez pas que je sois jamais séparé de vous.
Défendez-moi contre la malice de mes ennemis.
Appelez-moi à l’heure de ma mort.
Et ordonnez-moi d’aller avec vous.
Afin que je vous loue avec vos Saints.
Dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il. »

 

 

jeudi 6 octobre 2022

L' Hérésie de l'église

 


 Toutes ces questions du monde que l'Église a maintenant prises en charge, 

qui n'ont rien à voir avec la spiritualité de l'enseignement de Jésus-Christ ;

l'écologie, le « mariage » homosexuel, le drapeau ukrainien sur les autels 

de nos églises, la mise en œuvre de la politique de l'État lorsqu'elle est 

contraire aux 10 commandements et aux droits fondamentaux de l'homme; 

en particulier le "vaccin" covid fabriqué à partir de cellules souches de bébés 

avortés, une injection qui a blessé et tué des dizaines de personnes. 

La liste est longue.

Les gens pourraient dire que pour être chrétiens, nous devons aider tout le monde. 

La meilleure façon d'aider quelqu'un est de l'amener à la réalité de Dieu, qui est 

la Parole Vivante. 


 


mardi 30 août 2022

La valeur d'une véritable écoute


Écouter attentivement une personne en détresse, être pleinement présent auprès d'elle, 

sans lui donner de conseils, peut en soi sauver la vie.

https://www.lepopulaire.fr:


 

 

vendredi 26 août 2022

Les péchés capitaux

 

Les péchés graves sont en réalité mortels, à cause de leurs graves conséquences, 
à la fois physiques, émotionnelles, mais surtout spirituelles, ils créent une barrière 
entre nous et Dieu. Il n'y a rien de léger là-dedans.

Une dame m'a un jour ri de bon cœur en admettant qu'elle mangeait trop, 
qu'elle aimait les aliments sucrés, les gâteaux, etc. 
Elle a dit que c'était "un péché mignon". Elle était en surpoids.
Elle souffrait également de diabète. Il existe 2 catégories de diabète, 
les personnes obèses risquent de devenir diabétiques en raison de la 
suralimentation et de l'obésité.
Le diabète de cette femme avait été mâitrisé avec de l'insuline pendant 
de nombreuses années, mais il y a aussi un risque de cécité associé au 
diabète.
Cette femme est maintenant aveugle.
 
Nous sommes des temples de Dieu, nous avons un corps, un esprit, 
et une volonté. Avec cette volonté, nous mâitrisons à la fois le corps 
et l'esprit, si nous le voulons.

Nous sommes responsables de notre corps, de ne pas en abuser de quelque 
manière que ce soit, et la gourmandise est certainement un abus grave. 
Quand on y cède, cela peut très facilement devenir une habitude, et cela 
conduit à d'autres vices ; l'abus d'alcool par exemple. 
Mais elle abaisse également le niveau globale de maîtrise que nous avons sur 
nous-mêmes. Par example la colère, ce qui est un autre péché grave, peut conduire à une terrible dégradation dans toutes sortes de relations. 
Lorsque nous sommes traités injustement et qu'on nous manque de respect, 
nous nous mettons en colère ; c'est une réaction normale et humaine. 
Mais comment l'exprimons-nous ? Parce qu'on a souvent besoin d'agir, 
mais comment le faire? C'est ici que nous devons être maîtres de nous-mêmes. 
Nous devenons puissants si nous pouvons contrôler cela, et nous ne serons 
jamais victimes du mauvais comportement des autres.

La façon dont nous le faisons, la façon dont nous le disons, avec quel ton 
nous le disons, tout cela est très important.
En plus, nous pouvons quelques fois nous exprimer sans dire un mot.
 
Enfin, n'oubliez jamais le pire des péchés; l'orgueil. 
C'est souvent ça qui est en jeu, provoquant la colère, mais aussi dans des 
milliers de situations différentes dont nous ne sommes même pas conscients. 
C'est exigeants d'être Catholique.  
Si ce n'est pas le cas pour nous, alors nous ne le faisons pas correctement.
 

samedi 20 août 2022

La Sainte Messe

 

La Sainte Messe est un sacrifice, une reconstitution sans effusion de sang

de ce que le Christ a fait pour nous. 

En ce qui concerne La Messe Traditionelle Latine; lorsque nous entrons dans l'église avant la Messe, il n'y a pas le bavardage, il n'existe pas non plus de "comité d'accueil" à la porte. Tout tourne autour du Christ. 

Lors de La Messe Traditionnelle (l'ancien rite),  la concentration, 

la présence et l'attention de la congrégation est requise.

Peu importe en quoi consiste l'histoire de l'église; l'engagement politique 

et le pouvoir mondain qui ont souvent été au cœur de la gestion de l'Église, 

le seul élément qui a une vraie valeur et qui est sa seule trésor; c'est la valeur 

spirituelle. 

 

"Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le royaume de Dieu. 

Il leur répondit: Le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper 

les regards. On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume 

de Dieu est au milieu de vous. Et il dit aux disciples: Des jours viendront 

où vous désirerez voir l'un des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez 

point.…"

(Luc 17:20-21)

 

Pour des sociétés mondaines et humaines où les gens se rassemblent pour 

être ensemble et s'entraider, il existe un choix infini.

Avec l'Église catholique c'est autre chose, son but c'est d'aider les gens de 

se réconcilier avec Dieu, non pas après notre mort, mais ici et maintenant, 

donc c'est complètement différent de toutes les autres institutions.

 

"Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était 

de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse 

pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas."


(Jean 18:36)

 

Si nous sommes enfants de Dieu, bien que nous vivions DANS le monde 

(pour l'instant)

nous ne vivons pas SELON le monde.

 

"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par 

le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est 

la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."

(Romains 12:2)

 

Le message de Christ pour nous n'est pas le même message que le monde 

nous donne. Le monde nous dit de tout faire nous-mêmes, de compter sur 

nous-mêmes, de faire confiance au gouvernement et à l'État, et bien que 

nous sachions sans l'ombre d'un doute que toutes les institutions du monde 

sont corrompues, de nombreux catholiques leur font confiance plutôt qu'au 

Christ, à son message et Ses avertissements.


Il n'est pas difficile d'en trouver des exemples ; le vaccin controversé contre 

le covid et la façon dont la plupart des gouvernements occidentaux ont 

contraint et fait pression sur les gens pour qu'ils le prennent, même s'ils 

savaient qu'il était expérimental et qu'il pouvait causer des dommages et 

la mort, ce qui s'est amplement avéré être le cas. 

Pourquoi tant de catholiques ont-ils accepté cela? 

Même ceux qui n'étaient pas dans une position précaire face au risque 

potentiel de perdre leur emploi ? Pour un virus qui dans la grande majorité 

des cas n'était pas pire qu'une grippe ? 

Est ce que parce qu'ils font aveuglément confiance à leur gouvernement et au 

monde?

Par contre les catholiques traditionnels ne se sont pas laissés injecter comme 

des animaux, ils savent qu'ils sont et leur dignité inhérente en tant qu'enfants 

de Dieu.

 

La messe Novus Ordo est aujourd'hui souvent célébrée d'une manière si 

impie et profane, où l'homélie est conforme aux croyances mondaines, 

et il n'y reste rien de sacré ou de religieux.

 

Je suis récemment allé dans une petite chapelle de campagne et j'y ai vu 

le drapeau de l'Ukraine sous les pieds crucifiés de Notre-Seigneur, un autre

triste signe d'orientation politique d'église et de croyance dans les médias 

et le gouvernement qui nous donne leur version à propos qui a raison et 

qui a tort, malgré quand on sait bien qu'ils mentent au public et qu'ils ont 

toujours leur agenda caché.

 

 

 


lundi 16 mai 2022

LE CHAPELET

 

 


 Le Rosaire


La récitation des 15 dizaines du Rosaire englobe tous les éléments du Nouveau Testament.
En priant avec le cœur, en méditant sur chaque Mystère, nous entrons dans chacun de ses événements principaux.
 
En priant le Rosaire quotidiennement, l'information inhérente émanant des Mystères a une chance d'être implantée plus profondément dans notre vie quotidienne, dans notre conscience, nos pensées, nos paroles et nos actions.

En cette ère de "pleine conscience", rien ne vaut le Rosaire en efficacité et en puissance pour s'éveiller aux réalités de nous-mêmes et à ce qui se passe autour de nous.
Récitée correctement, elle éclaire l'esprit et nourrit l'âme.

Nous nous adressons à Notre-Dame, par qui Dieu est venu dans le monde,
il est donc parfaitement naturel et logique que nous la parcourions pour trouver Dieu.
 
Son rôle de Mère de Dieu est la voie parfaite, car sa douce
l'amour maternel est ce dont les enfants ont besoin, (nous), et elle instruit et guide les enfants qui se réfugient en elle.
 
Certains protestants prétendent parfois qu'elle n'a aucun rôle, car elle n'est pas beaucoup mentionnée dans la Bible.
Cependant, lors des noces de Cana où Jésus a commencé son ministère, c'est sur les paroles de Sa Sainte Mère qu'Il a accompli Son premier miracle.

Quand elle lui a dit qu'ils n'avaient plus de vin, il a répondu que son heure n'était pas encore venu, elle dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira », et Jésus changea l'eau en vin.
 
Il est évident que Jésus est intimement lié à sa Mère pour toujours, Il l'écoute.
Elle est aussi Notre Mère, intermédiaire entre nous et Jésus son Fils,
elle intercède pour nous auprès de Jésus, et qui plus est, elle nous donne Jésus lui-même.

Personne ne peut mieux le faire qu'elle, Jésus s'est formé en elle, elle l'a enfanté, elle est intimement liée à Lui. Qui est mieux placé qu'elle pour former Jésus en nous ?

De plus, comme Jésus est mort sur la Croix, Il a donné Sa Mère à l'humanité comme Notre Mère en lui disant « Femme, voici ton fils », et au disciple qu'Il aimait ; Jean: "Voici ta mère."
A partir de ce moment, le disciple Jean la prit chez lui.

 


 

dimanche 13 mars 2022

La science du don


Il y a de gens qui veulent tout avoir, recevoir, obtenir, prendre, sans rien donner 

en retour.

Les Catholiques, dont parmi beaucoup sont en état de péché mortel,

font la queue pour aller recevoir Le Dieu Vivant présent dans 

La Sainte Eucharistie , Corps du Christ, lors de la Messe,

Ils veulent Le recevoir, mais ils ne vont pas au Sacrement de la Confession, 

et ils ne veulent pas amender leur vie. 

Ils pourraient même nier l'existence du péché et du mal.

Ils veulent se procurer des choses, mais ils ne veulent rien donner d'eux-mêmes.

Ils ne veulent pas abandonner leurs voies pécheresses.

 
Ils ne veulent pas renoncer au confort matériel, aux modes de pensée matériels, 

à leur attachement à la peur, à leurs ambitions personnelles, à leur intelligence, 

à leur ego, à leur statut et à leur orgeuil.

Ils ne veulent même pas changer de vieilles habitudes ou attitudes qui ne servent 

à rien.

Cela se résume au fait que tout le monde mange des crêpes le Mardi Gras, 

personne ne renonce à cette tradition, mais combien sont dans l'Église le 

lendemain ; Mercredi des Cendres, quand nous entrons en Carême?

Néanmoins Jésus a tout donné.

Il nous a dit de Le suivre, de L'imiter et de ne pas suivre le monde.

jeudi 3 mars 2022

La Conformité

 

 Que nous dit la parole de Dieu concernant la conformité au monde?


 "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."

Romains 12:2 

 

"Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance."
1 Pierre 1:14
 
 
"Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice."
Exode 23:2
 
  
"Ils rejetèrent ses lois, l'alliance qu'il avait faite avec leurs pères, et les avertissements qu'il leur avait adressés. Ils allèrent après des choses de néant et ne furent eux-mêmes que néant, et après les nations qui les entouraient et que l'Éternel leur avait défendu d'imiter."
 2 Rois 17:15 


Aujourd'hui, la Messe Novus Ordo est conformée au monde. Il y a très peu discernement vis-à- vis l'autorité mondaine.

De nos jours, les fidels regardent et écoutent la télé, la radio, ils lisent des articles soit sur internet, 
soit dans le journeaux, ils semblent croire aveuglément en tout, comme si c'était forcement la Vérité. 
 
La "pandémie" covid en est un bon exemple.
Ils ont suivi "le monde" en se faisant injecter avec lignées cellulaires de bébés avortés, même 
de bébés vivants, pour "se proteger" contre une grippe à laquelle la majorité des gens, y compris les personnes âgées, pourraient facilement faire face, parce que le malin le leur avait ordonné à travers de medias. 
Cependant les propriétaires de médias ne sont pas de tout des amis de Dieu, au contraire.
 
Ils se sont laissés aller avec le monde où avortement et toutes sortes de déviances sexuelles sont normalisés.
 
Cela n'est arrivé que parce qu'ils ont fait confiance à leurs gouvernements, à leurs présidents, 
à tous ces gens qui ont accédé à leurs positions de pouvoir à cause de leurs esprits corrompus et pourris.
Et le «chrétien» suit cela?
 
"La ligne droite" entre le bon et le mauvais n'est plus droit, mais le contraire; elle est tordu,  
elle n'existe même plus, car maintenant tout est subjectif et relative.
 
Selon ceux qui gouvernent notre église en ces jours, les musulmans, les païens, et toutes les autres réligions, et même les athées, sont réputés prier le même Dieu que nous, alors là c'est l'obscurcissement de l'intelligence, car si c'était bien le même Dieu, les différences n'existeraient pas.
Et c'est tout à fait contraire au catéchisme de l'Église Catholique.
 
Cependant, Dieu est une puissance spirituelle sans bornes, illimitée, réelle et efficace, mais diamétralement opposée à l'esprit du monde.

Dans cette église « moderne » de Vatican 2 (sans la pleine puissance de Dieu) , le péché n'est 
plus reconnu comme tel. 
Ils ont supprimé le péché et l'enfer dans l'enseignement, mais ces deux choses existent toujours.
La vérité en noir et blanc ne changera jamais, elle ne s'adapte pas à notre façon humaine de penser, 
elle ne « se mette pas au jour».

Pour vivre dans la Vérité, nous sommes obligés de scruter nos cœurs, ensuite confesser au prêtre tout le mal ce que nous y avons trouvé.
Ensuite, et ceci est  de la plus haute importance, tous les péchés confessés doivent être confirmés en tant comme tels par le prêtre, et à la fin nous déclarons que nous prenons la ferme résolution de ne plus commettre ce mal.
Nous obtenons l'absolution de nos péchés et nous recevons la pénitence du prêtre.
Mais attention, ce n'est pas le prêtre qui nous pardonne, c'est Jesus. 

Je remarque, en tant que personne qui assiste à la Messe Traditionnelle, mais qui assiste aussi de temps en temps à la Messe du Novus Ordo car j'y suis Ministre de la Parole de Dieu, la grande différence d'attitude du prêtre entre les deux, lors de la confession.
Il faut se rappeller que pendant ce Sacrement, si nous le faisons correctement, nous nous mettons à nu, nos sommes vulnerable et que les paroles du prêtre entre en nous.

Alors, ce n'est pas l'amour de Dieu qui fait que le prêtre dit à la personne en confession de Novus Ordo des mots comme "ce n'est pas si mal, c'est seulement humain, tout le monde le fait", ils disent même que "ce n'est pas un péché", ils font des excuses, mais nous sommes pas venues pour écouter des excuses!
Ce parce qu'ils ne reconnaissent plus le péché, même pas les pêchés mortels, ni les commandements, qui sont écrits dans la pierre, et évidemment ne peuvent pas être effacés et changés.

Ce Sacrement est là pour un moyen de nous réconcilier avec Dieu! 
Pas n'importe qui, mais Dieu lui-même.
 
Dans un cadre thérapeutique, c'est-à-dire, la personne malade (nous, les pêcheurs)
parle, 
le thérapeute (Jesus) écoute, 
et le thérapeute confirme la réalité de ce que la personne malade a confessé.
Ceci est fondamental pour la guérison et la restauration de personne.

Nous sommes les malades, dans le sacrement de la Confession Jésus est le Thérapeute 
sous la forme du prêtre.
Après avoir confessé ce que nous avons trouvé en nous-mêmes qui entrave notre relation 
avec Jésus, avec la peine authentique et la désolation, que fait alors le prêtre en niant cette 
vérité, en disant que "ce n'était pas important, et que cela n'a pas blessé Dieu".
Il dénigre et détruit ce Sacrement de l'intérieur.

Par rapport aux prêtres qui célèbrent l'ancien rite, dans la Confession là mes péchés sont
reconnus comme tels, et l'amour qui découle du pardon obtenu est bien réel, il me remplit 
d'un tel espoir que j'ai parfois littéralement l'impression d'être élevé.

Il faut jamais suivre les autres, les imiter, se conformer à eux, pour la bonne raison que nous sommes tous des pêcheurs: TOUS, sans exeptions.

La vérité de Dieu n'a, non plus, rien à faire avec les coutumes et cultures très variées; on ne 
peut pas dire par example "qu'ici, dans notre culture ça se passe ainsi", parce que cela 
également, serait une conformité au monde.
 
Ce qui est vrai, et vrai partout. 
 
Pour les débutants ça peut etre exigant d'essayer d'adhérer à la Parole de Dieu et ne pas vivre
selon du monde, dans la conformité, s'ils y sont habitués.

Mais c'est nécessaire, car ce qui soit renoncé est mesuré, et Dieu est très exact.

"Donnez, et il vous sera donné; on vous donnera dans le sein bonne mesure, pressée et entassée, et qui s'en ira par-dessus; car de la mesure que vous mesurerez, on vous mesurera réciproquement."
Luc 6:38
 
Cela peut être compris dans le sens matériel, on peut être tenté de penser que si on donne de l'argent ou des choses, ou même faire des "bonnes actions" on s'achete une place au paradis, qu'on devienne "bon".
C'est vrai que l'attachement aux biens matériels et à l'argent est un sérieux blocage, mais ce dont nous parlons au profond, c'est de tout notre être. Nous nous donnons ; notre corps, notre esprit, notre intelligence, notre compréhension, nos interprétations, nos pérceptions, nos sentiments, nos réactions, le souci de ce que les autres pensent de nous, notre volonté.
 
En proportion mesurée de notre abandon à Dieu, Dieu travaille en nous comme nous enseigne Père Dolindo Ruotolo, un mystique, dans son neuvaine d'abandon qu'il avait reçu de Jésus. 

Avant la grande conformité de l'église au monde à partir du Vatican 2, lorsque le Novus Ordo laissait derrière le trésor spirituel, le vrai trésor,  afin de devenir à l'image du monde, toutes les religieuses, tous les prêtres et moines portaient leur habit comme un signe extérieur de ce qu'elles représentaient. Cela maintenait l'Église forte, signe visible d'altérité.


Rien à faire avec la politique du governement. 

 
 
Je préfère de travailler avec les petits enfants qui ne sont pas encore formattés au conformes du monde, mais plutot des esprits toujours ouverts, la porte de Dieu par laquelle ils viennent de traverser n'est pas encore fermée, peut etre entrebaillée.
C'est cette precieuse et tendre période où les enfants peuvent capter et prendre avec eux pour le chemin de leur vies de ce monde de Vérité de Dieu.  

 



samedi 1 janvier 2022

L'Obéissance

 

Nous sommes responsables de nos actions et omissions devant Dieu. 

Chaque jour, nous faisons des choix, des choix que nous pensons peut-être 

sans importance, mais c'est faux. 

Car ce que nous faisons dans nos « petites » actions révèle très précisément 

ce que nous faisons dans des situations « plus grandes ».

 

Que faisons-nous si les autorités civiles exigent de nous quelque chose qui va 

à l'encontre de notre éducation morale ; celle que nous avons reçu de l'Église?


La confusion peut être provoquée par la nécessité de respecter à la fois le droit 

civil et la Loi de Dieu, mais lorsque ces deux sont contradictoires et ne peuvent 

pas être réconciliés, nous sommes obligés de prendre position. 

A qui obéissons-nous ?


La Bible est claire ; La Loi de Dieu est suprême, et dans cette situation, 

nous, chrétiens, devrons être soucieux de ne pas offenser Dieu, même si 

nos choix ne plaisent pas au  gouvernement en place.

Les gouvernements changent, les lois civiles changent, 

par contre Dieu est toujours le même. 

Nous n'avons pas créé cette situation, mais nous y sommes pris. 

C'est triste et tordu de voir l'avortement classifié comme un soin de santé, 

les bébés vivants considérés comme des objets morts, quand on sait 

scientifiquement qu'ils sont vivants et sentent, entendent et perçoivent dans 

l'utérus. 

Cet étouffement du bon sens et de la décence commune dans les 

sociétés a été un précurseur de ce qui se passe depuis 2 ans dans les pays 

occidentaux ; 

"Covid"; un virus du rhume et de la grippe qui a été utilisé comme prétext pour 

forcer les gens à se faire une injection avec des ingédients et effets secondaire

long term inconnue. 

Les effets immédiat on les connait; parmi d'autres; la myocardite et la péricardite, 

la thrombose, la cécité, et la mort subite.

 

Hormis les risques physiques considérables; si cela n'était pas suffisant, 

nous avons aussi la connaissance que les injectons sont créées avec l'usage 

de bébés avortes.

Nous savons qu'il s'agit de thérapie génique, qu'elle modifie l'ADN 

d'une personne.

Sachant que nous portons en nous le gène Divin, 

c'est aller à l'encontre de Dieu de s'y soumettre.

 

Ajourd'hui l'Eglise se concerne de la politique, l'immigration de masse, 

le travail sociale, la mondialisation, l'union avec l'islam, le paganisme

et les questions environnementales, par consequence la doctrine Catholic 

n'est pas trés connue.

 

L'autorité qui aurait normalement  guidé les évêques, afin qu'ils nous 

guident à leur tour, n'est pas là.

 

Cela leur incombe individuellement, ça peut être effrayant; ont-ils une force 

morale individuelle ou font-ils ce qui est le plus facile en simplement 

« suivant le courant ? » "

Je pense que nous connaissons la réponse. 

Mais ce n'est pas ainsi que l'Église sera forte. 

Essayer de "se sauver soi-même" va à l'encontre du principe le plus 

fondamental d'être chrétien. 

De plaire au monde, non, ça ne marchera pas.

Cette "crise de covid",avec le confinement et toutes les réstrictions et puis 

la vaccination obligatoire, était la situation la plus potentiellement puissante 

que l'Église ait manquée; 

se dresser comme la force spirituelle divine qu'elle est, mandatée par Dieu, 

face aux forces du monde maléfique.

L'Église Catholique a raté la plus grande occasion d'un véritable retour en force.

mardi 30 novembre 2021

Les 7 péchés capitaux

 

Les péchés sont des véritables pensées, paroles et actions manifestées 

en nous qui créent des barrières, des murs, entre nous et l'Infini Dieu 

Vivant, le Tout-Puissant  qui vit au plus profond de notre être. 

Le péché nous coupe de Dieu, il est pour cette raison de la plus haute 

importance d'en prendre conscience, non pas en tant que concept 

intellectuel, mais de manière personnelle.

C'est une question d'attention et de concentration, et c'est un travail 

continu.

Nous repérons facilement le péché chez les autres, 

mais nous devons toujours nous concentrer sur nous-mêmes, 

car cela exige une haute concentration sur nous mêmes constante.  

Quel que soit le mal ou les insultes que d'autres fassent contre nous, 

nous devons nous débarraser de l'énergie des réactions que cela 

engendrerait humainement en nous, car cela crée des barrières entre 

nous et Dieu. 

C'est pourquoi le pardon est de la plus haute importance, même si les 

auteurs n'admettent, ni ne prononcent jamais de regret, nous devons 

prier pour eux et leur pardonner véritablement et complètement dans 

nos cœurs. 

Par la prière et avec l'utilisation de notre volonté, nous pouvons 

chasser ces esprits impurs. 

Cela vient APRÈS les avoir confessés dans le Sacrement de 

Réconciliation. 

C'est fondamental, car autrement la culpabilité attachée à tous nos 

péchés resterait toujours là, et nous empêcherait toujours de 

progresser.


Ici, beaucoup de gens ont un blocage ; ils sont conscient peut-être 

que le prêtre est aussi un pécheur, ce qui est absolument vrai, mais 

dans le Sacrement de la Réconciliation, ce n'est pas le prêtre qui 

pardonne,  c'est Jésus. 

Le prêtre est physiquement présent, comme le lien entre nous et 

Dieu, puisque Dieu est invisible à nos yeux.

Quant à la peur, cela signifie que nous ne faisons pas confiance 

au Dieu, on doute qu'Il peut nous soutenir, on ne s'appuye pas à 

Lui mais à nous même.

 
Si nous ne comptons que sur notre propre force, nous 

ressentirons naturellement beaucoup de peur, car nous réalisons 

nos propres limites, notre propre petitesse.


Mais si nous nous appuyons et tirons notre force de Dieu, 

qui nous est accessible par Jésus-Christ dans les sacrements 

de l'Église Catholique, nous comprenons de manière très 

personnelle que la peur doit disparaître pour de bon, car cet 

état d'esprit EMPÊCHE Dieu d'agir en nous et pour nous, 

Il ne peut rien faire si nous ne Lui faisons pas confiance ; 

en d'autres termes, bannissez toute peur.

Dans la prière Je vous salue Marie, et dans de très nombreuses 

prières de neuvaine, nous répétons que nous allons mourir un 

jour,  ce qui n'est ni morbide ni triste, 

c'est simplement pour nous aider à garder la perspective claire, 

la mort physique est un fait absolu, elle n'est pas sujette à des 

spéculations hypothétiques, et quelque chose 

qui n'arrive qu'à d'autres malheureux.


Ce rappel constant est là pour nous aider à vivre la vie de manière 

réaliste, et pour maintenir et améliorer notre amitié avec Dieu, 

notre destination finale dans cette dimension.


En plus; c'est souvent inconsciemment la peur de la mort qui nous 

maintient dans la peur de La Vie, La vrais Vie, Ici et Maintenant.

Puisque c'est nous qui maintenons la peur, nous avons aussi la

capacité, avec Jesus, qui est venu de nous libérer de la peur, et avec

notre libre arbrite,  d'arreter la peur,

de la chasser hors de nous.

Nous nous captivons en entretenant la peur, mais Jésus est venu nous 

libérer.



La gourmandise n'est pas un péché mignon, comme j'ai entendu en 

France; La France le pays de gastronomie, où l'appréciation de toutes 

choses culinaires profondement enracinées dans la culture, 

néanmoins la gourmandise reste un péché mortel.
 

Le contrôle et la modération de la consommation d'aliments et de 

boissons est fortement liée au contrôle interne du corps, de l'esprit 

et des sentiments; la colère, la tristesse et la peur par exemple. 

Si nous ne pouvons pas maîtriser notre consommation de la 

nourriture, nous ne pouvons pas maîtriser grand-chose.


Nous avons une responsabilité envers notre propre corps, puisque 

c'est le temple de Dieu, et de ne pas en abuser.

Le péché de Luxure est lié au péché de gourmandise dans la 

manière dont il cherche à plaire au corps, ce qui dévie 

la concentration sur Dieu.

 

Le péché mortel de la Paresse nous coupe de la présence de Dieu 

de manière subtile. Si nous choisissions des voies faciles, faire le 

moins possible, nous nous habituerions à recevoir et à ne pas 

donner, ce qui est le contraire d'une vie chrétienne. nous ne sommes 

pas vraiment et pleinement engagés, 

notre esprit perd de son acuité. 

En psychologie, nous savons que nous avons besoin d'une certaine 

quantité de stress pour garder un bon équilibre.


 
La colère est un péché mortel aussi, et la peur, tandis que la peur 
 
n'est pas enumeré comme un péché mortel, elle veut dire quand même 
 
qu'on ne se fie pas à Dieu, ou qu'on oublié qu'Il est là, avec nous.
 
Si nous ne pouvons pas contrôler, combattre et surmonter la colère 
 
et la peur, cela nous amènera à prendre des décisions et à faire des 
 
choix dans nos vies qui nous éloigneront de la nature divine qui est 
 
unie à notre nature humaine dans la profondeur de nos âmes.
 

En ce qui concerne la colère, vous devez faire attention aux 

multiples sous-catégories, par exemple : l'irritation, la vengeance, 

le manque de pardon et concernant la peur; l'angoisse, l'anxiété, 

le malaise, etc.

 
Toutes ces formes d'énergie sont fortes, elles empêchent une 
 
personne de vivre en paix et en harmonie avec elle-même et les 
 
autres, et surtout de vivre en relation avec Dieu.
 
 
Quand il s'agit de Cupidité, (l'avarice) encore un péché mortel
 
ça veut dire si nous voulons toujours plus, quel que ce soit ; 
 
la reconnaissance mondaine (même dans le domaine spirituel), 
 
l'admiration, des possessions, l'argent, plus de confort, 
 
plus de pouvoir, si nous sommes toujours dans le 
 
"si seulement j'avais juste cette chose en plus", notre esprit et 
 
notre concentration ne peuvent pas être sur Dieu.
 
 
Ce péché est lié au manque de générosité, à  et à l'envie
 
également un péché mortel
 

Brièvement ça signifie vouloir avoir ce que l'on n'a pas, quand 

on en a déjà suffisament.

 

Aprés d'avoir énuméré ces péchés, 
 
le plus grave peché, et le plus 
 
difficile de s'en débarrasser c'est L'Orgeuil. 

Rien ne nous coupe plus de Dieu que notre orgueil, c'est un crime 

absolument horrible contre Dieu, une barrière qui doit être supprimée.


Le Magnificat; la prière de Notre Dame, le resume parfaitement:

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.

Amen.

 


Nous voyons ainsi que les conséquences du péché sont graves, c'est pourquoi 

ils sont appelées des péchés mortels; parce qu'ils tuent notre relation avec Dieu.

 
La liberté, la fraternité et l'égalité ne peuvent se réaliser, ni en France, 
 
ni ailleurs, qu'à travers Jésus-Christ,  vrai Dieu et vrai Homme.