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lundi 11 septembre 2023

Un catholique non pratiquant ?

 

"Un catholique non pratiquant "est une contradiction dans les 

termes, cela ne peut pas exister. 

Il est cependant tout à fait possible de croire en Dieu, d'avoir été 

baptisé et cathéchisé, de s'être marié à l'église et de baptiser ses 

propres enfants, et puis (peut-être) aller à l'église deux fois par an, 

à Noël et à Pâques, et ainsi de croire qu'on a rempli tous les critères 

pour se dire Catholique, un peu comme un passeport, avec en plus 

les cachets que les autorités y apposaient à l'entrée dans un pays 

(avant la digitalisation du monde).

Ce qui est généralement le cas; la majorité des gens essaient de vivre 

une bonne vie, d'être décents, respectueux, serviables, attentionnés,

gentil envers leurs prochains, en essayant de ne blesser personne, etc, 

etc ; mais ce n'est pas non plus le critère : puisque beaucoup d'athées 

sont aussi de très bonnes personnes!

Cela serait la foi protestante, que croit que l'on est sauvé par la Foi 

seule, mais la Foi Catholique exige la foi et les œuvres, parce que 

nous croyons que notre rédemption (être sauvé du péché) est une 

œuvre continue.

Le travail consiste à aider les autres de la manière que nous jugeons 

appropriée, mais le travail principal est en interieur de nous-mêmes, 

car être Catholique signifie vivre avec Dieu, par Dieu et en Dieu. 

À chaque instant et dans chaque action que nous accomplissons, 

nous devons être «possédés » par la foi, motivés par elle. Il s’agit 

d’une puissance, non pas d’un pouvoir personnel et égoïste qui 

cherche quelque chose pour soi, mais d’une puissance qui vient de 

Dieu, le Dieu qui est au centre de notre être. 

Jésus est Dieu, Il était aussi un etre humain et Il est notre frère. 

Pensez-y ; notre frère.

Pour cela nous ne pouvons pas être catholiques non pratiquants, 

car nous avons besoin des Sacrements de l'Église.

Nous avons besoin de nous nourrir de La Parole, qui est La Vérité, 

il faut nous nourrir le Corps du Christ; Le Pain de Vie, et pour 

cela nous devons faire l'effort physique d'aller à la Messe, en 

commencant tout d'abord par nous préparer à participer au 

Sacrifice de La Messe. 

Nous devons nous préparer en portant des vêtements adaptés à une 

rencontre personnelle avec Dieu, mais le plus important, d'être

en état de grâce, pour recevoir Notre Seigneur dans notre corps 

dans la Sainte Communion, alors nous devons au préalable confesser 

nos péchés. Sinon, nous nous trompons nous-mêmes, mais nous ne 

pouvons pas tromper Dieu, nous mangerions notre propre damnation 

si nous pensons pouvoir le faire.

Jésus nous a dit explicitement que nous devons manger Son Corps et 

Son Sang pour avoir la vie éternelle.


"car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté 

de celui qui m'a envoyé.

Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout 

ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.

La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui 

ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.

Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit: Je suis le pain 

qui est descendu du ciel.

Et ils disaient: N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous 

connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu 

du ciel?

Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous.

Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le 

ressusciterai au dernier jour.

Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. 

Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient 

à moi.

C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là 

a vu le Père.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie 

éternelle.

Je suis le pain de vie.

Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.

C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne 

meure point.

Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange d

e ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma 

chair, que je donnerai pour la vie du monde.

Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il 

nous donner sa chair à manger?

Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez 

la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez 

point la vie en vous-mêmes.

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je 

le ressusciterai au dernier jour.

Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un 

breuvage.

Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je 

demeure en lui.

Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi 

celui qui me mange vivra par moi.

C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos 

pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce 

pain vivra éternellement.

Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.

Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent: Cette parole 

est dure; qui peut l'écouter?

Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, 

leur dit: Cela vous scandalise-t-il?

Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant?...

C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je 

vous ai dites sont esprit et vie.

Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus 

savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, 

et qui était celui qui le livrerait."

Jean 6; 38-64

 

Il y a des Catholiques qui croient qu'ils ne pèchent pas, qu'ils sont de 

bonnes personnes et qu'ils n'ont pas besoin de se confesser. 

Cela aussi est importé du protestantisme.

Nous n'avons peut-être jamais tué personne, ni volé quoi que ce soit à 

personne, ni été infidèles, nous croyons que nous sommes « bons », 

mais comment peut on dire cela, puisque seul Dieu est bon.

 

"Jésus lui répondit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a de bon 

que Dieu seul."

Luc 18:19

 
Et par rapport à Lui, sommes-nous toujours à la hauteur? Mais non.

Nous devons prendre le temps, chaque jour, d’examiner ce que nous 

faisons, ce que nous pensons, quelles sont nos motivations, où est 

notre cœur. 

Parce que là où est notre cœur, là est notre trésor.

"Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur."

 (Matthieu 6:21)

 

Si nous passons la plupart de notre temps à réfléchir à la manière 

dont nous pouvons accumuler des choses matérielles, à la manière 

dont nous pouvons augmenter notre confort et nous divertir, nous 

ne sommes pas capables de nous concentrer sur Dieu, ce serait 

impossible. On ne peut pas aimer à la fois Dieu et l’argent ; 

 

"Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera 

l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez 

servir Dieu et Mamon."

(Matthieu 6:24)

 

"C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de 

ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. 

La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le 

vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, 

et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. 

Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux?"

(Matthieu 6; 25-26) 

 

Si notre attention est toujours tournée vers Dieu, si on Le loue et 

L'adore, Lui qui nous a créés; qui nous a créés à son image et à sa 

ressemblance, Lui qui vit en nous, car nous sommes ses temples, 

Lui est tout à fait capable de subvenir à tous nos besoins, sans notre 

aide, si nous Lui faisons pleinement confiance et si nous Le mettons 

toujours en premier.

 

"Ce qui offense Jésus, ce qui Ie blesse au coeur c'est le 

manque de confiance !.."

Citation de Ste. Thérèse sur la confiance.

 

Il est important de se connaître ; regarder à l'intérieur de nous-mêmes 

et voir ce qui s'y passe, déraciner ce que nous savons n'est pas bon (ce 

qui ne vient pas de Dieu), et il est important de connaître la foi Catholique 

pour savoir ce qui n'est pas bon.

Par example; la colère est un péché mortel, car c'est de la haine, et si 

nous avons le moindre haine dans notre cœur, nous ne pouvons pas 

être unis à Dieu. La jalousie et l'envie en sont une autre, ainsi que la 

gourmandise et la paresse, mais le pire péché c'est l'orgeuil.

 

On entend dire "que c'est naturel", oui, mais la Foi Catholique est 

une Foi surnaturelle, c'est-à-dire qu'elle ne se limite pas à la nature.

Ce qui est naturel (selon la nature), n'est pas forcement 

"bon" par rapport à la bonté de Dieu, qui n'est que bon; 

Il est la bonté même.

 

Une autre attitude protestante importée par de nombreux catholiques 

est l'incompréhension du célibat Sacerdotal. Ils ne comprennent pas 

qu’il existe une économie parfaite avec Dieu, plus qu'on donne, plus 

on reçoit, en fait, de Dieu, on reçoit bien plus que ce qu’on donne. 

Le célibat est nécessaire pour les prêtres, et quiconque a vu, entendu 

ou parlé à un saint prêtre en conviendra.

Un Catholique pratiquant prie quotidiennement, les prières de l'église, 

mot pour mot, sans aucune modification.   

"Notre Père", par exemple, vient directement de la bouche de Jésus.

 "Jésus priait un jour en un certain lieu. Lorsqu'il eut achevé, un de ses 

disciples lui dit: "Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l'a 

enseigné à ses disciples". Il leur dit:: Quand vous priez, dites:

Notre Père qui es aux cieux,
que Ton Nom soit sanctifié,
que Ton règne vienne,
que Ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses
comme nous pardonnons aussi à ceux
qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal."

Luc 11; 1-4

 

Le manque de pardon, l'amertume, sont aussi un poison. 

Dans « Notre Père » Jésus dit que nous devions pardonner à ceux 

qui nous ont fait du mal. 

Egalement; d'être anxieux ou déprimé sont deux états qu'il faut 

éliminer, parce que ni les psychologues ni les psychiatres ne seront 

en mesure de régler ces problèmes. 

Dans les contextes thérapeutiques, la personne parle sans cesse de 

ses sentiments, les renforcant et les nourrissant ainsi de plus d'énergie, 

au lieu de simplement essayer de les surmonter, d'en sortir, 

en les commandant avec la puissance de Jésus, qui est en nous ; "sortez!" 

C'est ce que Jésus a fait, Il a ordonné aux mauvais esprits de sortir des 

personnes, il a ordonné aux morts de revenir à la vie, il a guéri les malades.