Jésus a été condamné pour blasphème par son propre peuple et
par l'autorité de sa propre religion; les anciens, les grands prêtres
et les scribes.
Il avait accompli de nombreux miracles et ressuscité des morts,
mais pendant tout le temps qu'Il prêchait au peuple, la méfiance,
la suspicion, sans parler de la jalousie, que cela a suscité en
ceux qui étaient au pouvoir; tout cela les incitait à le persécuter.
Ils avaient essayé à plusieurs reprises de le piéger, mais comme
Jésus en était toujours conscient de ce qui se passait dans les
coeurs les autres, il s'etait échappé, jusqu'au moment, déjà
prédéterminé, où il s'est laissé volontairement capturer par
l'ennemi, pour subir la torture avant de mourir dans d'atroces
souffrances; la mort sur la Croix.
Les Juifs, attachés à la Loi, avaient besoin d'une accusation
exacte contre Lui, c'est pourquoi ils ont choisi l'affirmation
de Jésus "qu'Il était Un avec Le Père".
Ils ont dit que c'était blasphématoire.
Ainsi, bien qu’Il ait fait des choses que personne d’autre ne
pouvait faire, car ces choses là étaient en dehors des limites
de ce qu'un homme peut faire par lui-même, par sa nature
humaine, ils étaient tellement mis au défi et se sentaient
menacés par Sa nature surnaturelle, "qu'il fallait" Le tuer:
Jésus-Christ; vrai Dieu et vrai Homme.
Beaucoup d’entre nous sont un peu pareils ; nous regardons
une personne, ou même nous-mêmes, et nous ne voyons que
nos limites, nos défauts, nos péchés et nous sommes désolés
à cause de cela.
Sauf si nous prions et croyons en Jésus-Christ.
Si nous croyons en Celui qui est à la fois Dieu et Homme,
qui s'est fait Homme dans le seul but de nous sauver, de
nous réconcilier à Lui-même après la chute d'Adam.
"Adam" (en hébreu: un homme, une personne);
le premier Christ.
Pour nous mettre sur le chemin vers la sainteté afin que
nous puissions avoir la vie éternelle en Lui, même pendant
cette vie terrestre.
La Foi. Foi vivante et active.
L'Espoir que cela produit captive notre cœur dans la mesure
où nos propres expériences de cruauté, de mensonges, d'abus
de pouvoir, de calomnie, parfois par ceux qui détiennent
positions dans l’Église, perdent leur pouvoir de nous écraser
et de nous vaincre.
Nous sommes limités, c'est sûr, mais Celui qui vit en nous n'a
pas de limite, Il est illimité; éternel.
Il s’agit de Le laisser agir en nous. Pour que cela arrive, il faut
abandonner notre façon de nous accrocher aux choses terrestres
de la vie, de vouloir « nous sauver », notre refus d'accepter la
douleur et les difficultés ; nous devons les unir aux souffrances
de Notre Seigneur et Sauveur, endurées pour nous.
Il n’a pas résisté, ne s’est pas révolté, ne s’est pas caché.
Cela doit devenir de plus en plus présent dans notre vie
quotidienne ;même les petites « douleurs » comme l’ennui
par example, peuvent ainsi devenir fructueuses.
Nous devons renouveler notre façon de penser, notre façon
d'agir, notre approche des choses.
Mais le courage d'entrer pleinement dans la réalité de notre
situation de vie quand nous avons peur, quand les gens nous
laissent tomber, quand personne n'est capable ou désireux
de nous aider, de ressentir pleinement notre douleur et, dans
ces moments-là aussi, de faire confiance à Dieu ; c'est ce qui
nous est demandé.
Et pour aller plus loin, même pour remercier Dieu pour la
douleur particulière, la situation ou difficulté, et être prêt à
la subir en union avec Jésus; Dieu, en offrande, c'est ce qui
nous sanctifiera.
De cette façon, nous ne pouvons jamais perdre, nous sommes
toujours victorieux.
Pas forcément aux yeux du monde, mais en Dieu.
Fruit du mystère :
La mortification du corps et des sens.
Nos obligations quotidiennes.
Que la grâce de ce Mystère descende dans notre âme.