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samedi 24 février 2024

Le deuxième Mystère douloureux : La Flagellation

 



Jésus a été condamné pour blasphème par son propre peuple et 

par l'autorité de sa propre religion; les anciens, les grands prêtres 

et les scribes.

Il avait accompli de nombreux miracles et ressuscité des morts,

mais pendant tout le temps qu'Il prêchait au peuple, la méfiance,

la suspicion, sans parler de la jalousie, que cela a suscité en

ceux qui étaient au pouvoir; tout cela les incitait à le persécuter.

Ils avaient essayé à plusieurs reprises de le piéger, mais comme 

Jésus en était toujours conscient de ce qui se passait dans les 

coeurs les autres, il s'etait échappé, jusqu'au moment, déjà 

prédéterminé, où il s'est laissé volontairement capturer par 

l'ennemi, pour subir la torture avant de mourir dans d'atroces 

souffrances; la mort sur la Croix.

 

Les Juifs, attachés à la Loi, avaient besoin d'une accusation 

exacte contre Lui, c'est pourquoi ils ont choisi l'affirmation 

de Jésus "qu'Il était Un avec Le Père".

Ils ont dit que c'était blasphématoire.


Ainsi, bien qu’Il ait fait des choses que personne d’autre ne 

pouvait faire, car ces choses là étaient en dehors des limites 

de ce qu'un homme peut faire par lui-même, par sa nature 

humaine, ils étaient tellement mis au défi et se sentaient 

menacés par Sa nature surnaturelle, "qu'il fallait" Le tuer: 

Jésus-Christ; vrai Dieu et vrai Homme.


Beaucoup d’entre nous sont un peu pareils ; nous regardons 

une personne, ou même nous-mêmes, et nous ne voyons que 

nos limites, nos défauts, nos péchés et nous sommes désolés 

à cause de cela.

 

Sauf si nous prions et croyons en Jésus-Christ.

Si nous croyons en Celui qui est à la fois Dieu et Homme,

qui s'est fait Homme dans le seul but de nous sauver, de 

nous réconcilier à Lui-même après la chute d'Adam.

"Adam" (en hébreu: un homme, une personne); 

le premier Christ.


 
Pour nous mettre sur le chemin vers la sainteté afin que 

nous puissions avoir la vie éternelle en Lui, même pendant

cette vie terrestre.



La Foi. Foi vivante et active.

 

L'Espoir que cela produit captive notre cœur dans la mesure 

où nos propres expériences de cruauté, de mensonges, d'abus 

de pouvoir, de calomnie, parfois par ceux qui détiennent 

positions dans l’Église, perdent leur pouvoir de nous écraser 

et de nous vaincre.

 

Nous sommes limités, c'est sûr, mais Celui qui vit en nous n'a 

pas de limite, Il est illimité; éternel.



Il s’agit de Le laisser agir en nous. Pour que cela arrive, il faut 

abandonner notre façon de nous accrocher aux choses terrestres 

de la vie, de vouloir « nous sauver », notre refus d'accepter la 

douleur et les difficultés ; nous devons les unir aux souffrances

de Notre Seigneur et Sauveur, endurées pour nous.



Il n’a pas résisté, ne s’est pas révolté, ne s’est pas caché.

Cela doit devenir de plus en plus présent dans notre vie 

quotidienne ;même les petites « douleurs » comme l’ennui

par example, peuvent ainsi devenir fructueuses.



Nous devons renouveler notre façon de penser, notre façon 

d'agir, notre approche des choses.


Mais le courage d'entrer pleinement dans la réalité de notre 

situation de vie quand nous avons peur, quand les gens nous 

laissent tomber, quand personne n'est capable ou désireux 

de nous aider, de ressentir pleinement notre douleur et, dans 

ces moments-là aussi, de faire confiance à Dieu ; c'est ce qui 

nous est demandé.

 

Et pour aller plus loin, même pour remercier Dieu pour la 

douleur particulière, la situation ou difficulté, et être prêt à 

la subir en union avec Jésus; Dieu, en offrande, c'est ce qui 

nous sanctifiera.


De cette façon, nous ne pouvons jamais perdre, nous sommes 

toujours victorieux.

Pas forcément aux yeux du monde, mais en Dieu.

 

Fruit du mystère :

La mortification du corps et des sens. 

Nos obligations quotidiennes.

Que la grâce de ce Mystère descende dans notre âme.